Jérôme MARTIN (Institut d'Astrophysique de Paris)
Dans la plupart des scénarios d'inflation, l'expansion exponentielle dure si longtemps que les échelles d'intérêt astrophysique aujourd'hui étaient plus petites que la longueur de Planck au début de l'inflation. Dans ce régime, le calcul du spectre des fluctuations, basé sur la théorie des champs en espace-temps courbe, n'est plus valable. Je discuterai les conséquences de ce problème pour le mécanisme de formation des structures de la théorie de l'inflation en soulignant les possibles signatures observationnelles.