Quantum of Quasars: La topologie de l'Univers est-elle mesurable par la corrélation de photons? par Cedric Foellmi
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Europe/Paris
salle 9 (LPSC)
salle 9
LPSC
Description
La quasi-totalité des techniques obseervationnelles d'aujourd'hui en astrophysique peuvent se résumer à l'exploitation des différentes formes d'une seule fonction: g^(1) la fonction de corrélation du premier ordre. Pourtant, il y a 50 ans, Hanbury Brown et Twiss mesurèrent des rayons d'étoiles avec leur interféromètre d'intensité, qui fut la première expérience à utiliser la fonction de corrélation du deuxième ordre. Depuis, cette expérience a été oubliée en astrophysique alors qu'elle a participé à la fondation de l'optique quantique moderne. Pourquoi Hanbury Brown & Twiss ont-ils fondamentalement réussi à mesurer des rayons stellaires avec des fluctuations d'intensité? A quoi peut servir g^(2) la fonction de corrélation du deuxième ordre? Que signifie mesurer la cohérence d'une distribution de brillance? La statistique de photons est-elle source d'informations? Sur quelles sources observer g^(2) avec un ELT? Que peuvent pour l'astrophysique les nouveaux détecteurs du CEA/LETI en chatouillant la limite d'Heisenberg dans le visible? Et finalement: La topologie de l'Univers est-elle mesurable par la corrélation de photons? Dans ce séminaire, je présenterai les raisons pour lesquelles toutes ces questions sont liées, et le travail de prospective scientifique et d'instrumentation fondamentale qui est en cours au LAOG.